Accepter toutes les phases de notre vie

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Grandir en faisant face aux phases difficiles de notre vie

Nos propres forcesNous évitons au plus possible de vivre les phases difficiles, de souffrances, d’isolement, de questionnement. Nous nous battons comme des lions et des lionnes pour les éviter à nos enfants. Et c’est bien normal. Qui aime avoir mal ?

Faire face aux phases difficiles de notre vie

Pour autant, ces moments où nous faisons face à nos difficultés, nos deuils, sont des phases de construction de nous-même. Des phases qui nous enseignent, qui nous dévoilent notre vraie nature. En effet, en revenant sur la difficulté, en regardant comment nous y avons répondu, nous pouvons voir quelle blessure cette expérience a réveillé. Sur quelle ancienne ecchymose l’évènement est venu appuyer. Ainsi, petit à petit, conscient de cette blessure initiale nous pouvons commencer à la travailler, pour l’alléger, puis la libérer de toute la charge émotionnelle et n’en garder qu’une cicatrice. Une cicatrice n’est pas rien, mais ça fait moins mal qu’une blessure…

 

Des Forces Insoupçonnées

Durant ces moments difficiles nous déployons des forces insoupçonnées, nous allons chercher des ressources que nous n’envisagions pas. Ce sont de merveilleux tremplins pour aller vers nous, connaitre nos forces, notre capacité de résistance, notre créativité et capacité à rebondir.

Le risque du refus de faire face

Le risque, si nous faisons tout pour éviter de faire face à ces moments difficiles (en les niant ou avec l’aide de médicaments) c’est de ne pas prendre conscience que nous avons toutes ces forces en nous. Et dans cette ignorance, nous cherchons toutes les aides à l’extérieur. Ne pas prendre conscience de nos forces nous empêche de devenir indépendant.

Plonger à l’intérieur de soi

Nous avons besoin d’un regard extérieur pour nous aider à travailler sur les parts inconscientes et les thérapeutes, coachs de vie, sont là pour ça. Mais il y a une grande part que l’on doit faire seul. C’est notre travail personnel, intérieur. Ce travail ce fait en acceptant de plonger en soi

Pour se connaitre il faut accepter de plonger en soi – les réponses sont à l’intérieur même si l’on cherche des outils à l’extérieur

Je vous propose ce Magnifique texte de Khalil Gibran pour illustrer mon propos.

Une femme dit, parle-nous de la Souffrance.
Il répondit :
Votre douleur est l’éclatement de la coquille qui enferme votre entendement.
De même que le noyau doit se fendre afin que le cœur du fruit se présente au soleil, ainsi devrez-vous connaître la Souffrance.
Si vous saviez garder votre cœur émerveillé́ devant les miracles quotidiens de votre vie, votre douleur ne vous paraîtrait pas moins merveilleuse que votre joie;
Vous accepteriez les saisons de votre cœur, comme vous avez toujours accepté les saisons qui passent sur vos champs.
Et vous veilleriez avec sérénité durant les hivers de vos chagrins.
Une grande part de votre douleur a été́ choisie par vous.
C’est la potion amère avec quoi le médecin en vous guérit votre moi malade.
Faites confiance, alors, au médecin, et buvez son remède calmement et en silence.
Car sa main, si lourde et si rude soit-elle, est guidée par la tendre main de l’Invisible.
Et la coupe qu’il vous tend, bien qu’elle brûle vos lèvres, a été́ façonnée d’une argile que le Potier a imprégnée de Ses larmes sacrées.»
– Khalil Gibran

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